Il pleuvait beaucoup sur mon pare-brise lors de ce dernier trajet domicile – bureau.
J’étais bien habillée et maquillée, ce qui n’arrive pas souvent. Je voulais me sentir belle pour me souvenir de ma valeur car je savais que mon avenir dans cette boite était menacé.
Après quelques heures au bureau et un entretien RH, le couperet tombe. Je suis licenciée.
Bien qu’aujourd’hui, je suis encore dans l’oeil du cyclone (car la décision de mon ex-employeur est récente), j’ai décidé vous livrer mes quelques apprentissages liés à cet echec.

- Etre alignée à ses valeurs, n’est pas négociable
J’ai longtemps pensé que mes valeurs de justice sociale et d’équité pouvaient être combinées avec un emploi dans le privé. Où la compétition et l’écrasement des autres sont des normes avec lesquelles, on est obligé de composé. Aujourd’hui, je ne veux plus être incohérente car c’est épuisant. Il est difficile de faire son travail lorsqu’on ressent en permanence une dissonance cognitive.
Malgré les impératifs de survie essentiels, il ne faut jamais remettre en question notre idéal de vie, si il est important pour nous. C’est important de se lever chaque matin en toute confiance et en croyant à ce que l’on fait.
2. Il vaut mieux travailler sur ses forces, que sur ses faiblesses
Ces 2 dernières années, j’ai essentiellement cumulé des bullshit jobs. Malgré les titres pompeux, j’étais employée dans des domaines où mes compétences n’étaient pas beaucoup utilisées. Il y avait une grande part d’administratif, d’attention aux détails et de répétition.
Il est plus intelligent de travailler sur ses points forts puisque c’est de cette manière-là, qu’on deviendra excellent dans son travail. En améliorant ses points faibles, on pourra seulement devenir moyen sur le long terme.
Aujourd’hui, je souhaite me sentir vivante sur mon lieu de travail et m’améliorer dans des domaines qui me correspondent.
3. Certaines situations sont insupportables…
J’en parlais il y a quelques mois déjà. A l’époque, je ne pouvais plus supporter la positivité toxique, que je retrouvais tout autour de moi. Que ce soit, sur Internet (via certains influenceurs) ou dans mon ancien job.
Je pense vraiment qu’il est important d’accueillir les douleurs, les tristesses et les colères.
Je terminerai cet article, par les mots très justes de Marie Dasylva, qui explique, dans sa dernière interview, les limites de la résilience :
« Parfois la résilience va se retourner contre nous puisque, quelque part, on se galvanise de notre capacité à supporter. Or dans cette situation on devrait se dire « je n’ai pas à supporter cela ». Toute les personnes que j’ai pu coacher ont été au moins une fois dans leur vie en burn-out. On vient quand même de famille où l’on nous a dit « tu devras travailler quatre fois plus ». Et les entreprises le savent. Donc il y a un côté pervers dans la notion de résilience puisqu’elle nous fait puiser notre valeur dans le fait de supporter l’insupportable, d’accepter l’inacceptable. La résilience dont j’ai envie de parler est une résilience de combat, qui nous met au centre et qui met notre dignité au centre »(Businessofeminin)

Wow. Je suis désolée que tu avais cette expérience! C’est toujours difficile à laisser un boulet, même plus, involontairement. Je t’admire pour prenant le temps d’apprendre des choses d’une telle situation quand même
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Bonjour Sierra
J’espère que tu vas bien et que tout se passe bien pour toi.
Comment se passe le confinement aux Etats-Unis?
Ici, il semble que nous allons devoir nous reconfiner, j’en ai d’ailleurs fait une vidéo sur Youtube.
Pour le licenciement, au début, c’était difficile. Surtout parce qu’avant de me faire licencier, j’ai été harcelée pendant des mois par mon manager et mon ancien collègue.
C’était vraiment pas évident mais je suis contente de laisser cette expérience derrière moi et d’enfin, pouvoir passer à autre chose.
Je sais que trouver un travail est essentiel pour pouvoir s’intégrer et vivre une vie correcte mais ce n’est vraiment pas facile. La pandémie n’arrange rien non plus.
Je continue à vivre et à avancer en espérant des jours meilleurs.
Je te fais de gros bisous.
Marly
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Hi Marly,
Oui, grace a Dieu, je vais bien pendant ce periode. Le confinement va bien, je suppose, malgre le fait que tout est ouvert et bcp des gens doivent aller au travaille, donc les cas des gens avec la maladie grandit chaque jour.
Je ne peux pas imaginer combien d’anxiete tu avais, etant harcelee constamment au travail. Je suis vraiment decu par le fait que lorganization ou tu travaillee a supportee ce genre de conduite!
Jespere que tu trouve quelque chose qui te convient bientot!
Bisous a toi aussi!
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Hello Marly,
Ton expérience résonne grandement en moi sauf que j’ai pris la décision de démissionner.
Je ne supportais plus les comportements inqualifiables de celle qui était ma manager et de son bras droit.
Je salue ton courage, ta résilience et ton honnêteté sur cette expérience.
Courage avec cette pandémie et toutes les circonstances qu’elle provoque.
Porte-toi bien,
Je t’embrasse.
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Coucou France,
Oui c’était un petit traumatisme. Apparemment, se faire virer d’un boulot fait partie du top 5 des traumatismes. (dans la même lignée que vivre un deuil ou un divorce)
Heureusement, je n’ai travaillé là-bas qu’une année mais ça a été très difficile. Surtout pcq à partir du moment où ton manager souhaite te virer, il va épier tes faits et gestes pour essayer de repérer des erreurs. C’est lassant et fatigant. Vraiment, une période horrible pour moi.
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Marlène,
C’est exactement ce qui s’est passé.
Avec la complicité de leur petit monde… Tout le monde sait, tout le monde voit et tout le monde passe sous silence. Les autres qui ne participent pas souffrent en silence également.
Avant de partir, je ne me suis pas gênée de dire au DRH, aux collègues, le bilan humain de ces 14 mois au sein de cette équipe.
Je continue les recherches d’emploi, je ne regrette pas mon choix même si je suis partie sans rien derrière. J’attendrai le bon moment pour sortir un post explosif sur la toxicité de certains environnements professionnels à cause de personnes volontairement nocives sous couvert de productivité et d’objectifs.
Je vois d’anciens collaborateurs visiter mon profil LinkedIn en masse.. Je ne vois pas pourquoi cette souffrance inacceptable qu’on normalise et à laquelle on trouve des subterfuges n’est pas traitée convenablement.
Anyway !
Bravo Marlène et du courage pour la suite. Nous serons moins naïves sur nos prochains posts.
😘
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Coucou France
Heureuse de te lire ms triste de lire ton témoignage.
C’est un constat édifiant. 😰 Tellement de femmes noires travaillent ds des environnements toxiques. Je me demande tt le temps, cmt font-elles ??? Le monde du taf est hyper violent.. j’en ai parlé ds ma dernière vidéo Youtube mais je suis en train de monter ma boite.
J’attends encore des réponses à qques entretiens ms je pense que je vais le faire. Je ss pas faite pr le monde corporate jcrois 😂
Au fait, c quoi ton myer brigs type? 🤔
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Je pense que tu as bien fait de partir. Ta santé mentale n’a pas de prix!
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